Comme beaucoup de personnes de ma génération, j’ai été biberonné à la chanson française (et francophone) dans les années 1970. Adolescent rebelle dans les années 1980, j’ai bien sûr renié cet héritage : à seize ans, il était absolument inconcevable d’aimer en même temps The Cure et Serge Reggiani (ou plus exactement, de l’admettre).
Puis, j’y suis revenu, en élargissant ma palette d’écoute au fil du temps, et en devenant de moins en moins sectaire, apprenant même à apprécier certains artistes souvent raillés : Charles Aznavour, Michel Delpech, Leny Escudero, etc.
Cette semaine donc, virée dans mon univers chanson française et ses rivages flous, aux frontières tantôt du rock, tantôt de la variété (voire de la variétoche), avec seulement deux règles :
(1) Aucun second degré. Ce n’est pas une résidence « délais dépassés », on ne se tapera pas sur les cuisses en se gaussant de Frédéric François ou de Mireille Mathieu. Les albums choisis, je les aime tous.
(2) Pas d’interprètes obscurs. Uniquement des noms connus avec un mélange de grands albums célébrés comme tels et de (très) beaux disques (parfois) sous-estimés.
Laissons donc la chance aux chansons (arf!).
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