Journaliste, mais pas dans la musique. Tant mieux, elle est restée une passion, pas un job. J’ai été biberonné à Brel, Brassens et Carmina Burana, les quelques rares vinyles qui trainaient à la maison. Les radios libres ont ensuite éveillé mes sens (Sabrina aussi, mais c’est une autre histoire).
La vraie claque, et avec elle la passion, est venue de Manchester. Depuis, le rock indé anglais est ma religion (et Ian Curtis est son prophète). Joy Division est le plus grand groupe du 20e siècle. Vous avez tout-à-fait le droit de penser le contraire, à condition de comprendre ceci : j’ai raison et vous avez tort. A part cela, tout est discutable.
Mon nom de DJ me vient d'une soirée au Rosalie, un bar de la rue Popincourt où ma playlist rassemblant une chanson par année depuis 1974 a été jouée pour les 50 ans d'une copine. Lorsque nous sommes arrivés, on avait droit à Partenaire Particulier et Indochine en boucle. J'ai un peu changé l'ambiance et le patron a suffisamment apprécié pour me gratifier de ce pseudo de DJ Manufik et me payer deux ou trois verres. Les salaires les plus modestes sont parfois les plus touchants.
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