Pour Hood je pourrais mettre toute la discographie, comme pour tout le reste me direz-vous, et c'est exact. Mais Hood c'est un peu particulier. Voilà un groupe qui compte et qui comptera toujours pour moi. Aujourd'hui les frères Adams oeuvrent avec d'autres projets (The Declining Winter, Bracken...) pour notre plus grand bonheur. Ici en 98, Hood signait chez Domino (quittant Slumberland) et nous offrait un album magnifique avec tant de nuances. Bien sur je suis très attaché aux débuts foutraques et Lo-Fi, du groupe de Leeds, très attaché parce que j'ai commencé comme eux, avec leurs petits morceaux bordéliques. J'ai acheté mon 1er 45T chez Orgasm, dont j'avais lu la chronique dans Octopus, et je mettais dit ce groupe m'a l'air pas mal. Le nom m'avait frappé. "Silent'88" m'avait fasciné déjà, mais plus brut. 2 ans après, voici ce disque, qui fait rupture avec les précédentes productions, plus évanescent, plus complexe, plus climatique. Hood devient un groupe fondamental et majeur, avec une esthétique qui ne cessera d'évoluer, touchant à tout : musiques électroniques, samples, Ambient, Post-Rock, même Hip-Hop (plus tard). Du génie. En 2001, ils me feront le plaisir et l'honneur de m'offrir un titre. Stéph m'a tellement parlé du groupe et de toutes les aventures avec eux. Je les connais si bien, mais ils ne le savent pas.
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