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Alain Kan
Heureusement en France, on ne se drogue pas
1976

Venu de la variété, passé par le cabaret, puis ayant vrillé glam-rock et punk, Alain Kan s’est rêvé en Bowie français toute sa vie.
Ses disques, qui parlaient partouzes, putes et homosexualité, furent censurés dans la France bien sage du milieu des années 70. Sa chanson Speed my Speed (lien en écoute) fut évidemment interdite d'antenne.
Après un album avec Christophe, un autre avec l’un des Taxi Girl, et quelques concerts hallucinés pendant les années 80, c’est la descente aux enfers.
Sa légende a pris corps quand il a mystérieusement disparu, sur un quai de métro, en 90. Tout simplement volatilisé. Nul ne sait ce qu’il est devenu.

Tout n’est pas parfait dans son oeuvre, loin de là, mais son histoire est dingue.
Si vous êtes curieux, lisez donc son unique roman « L’Enfant Veuf », qui vient de sortir, 40 ans après son écriture, chez Séguier : un texte électrique, hors norme, à la fois proustien et punk.


Par Francoois
@francoisnemeta.bsky.social
Le 01-03-2024

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