Troisième album, nouveau look coinços et pas aimable pour les Dexys, beaucoup passent à côté. Suicide commercial comme ils disent. On s'éloigne de Come on Eileen.
Milieu des années 80 à la médiathèque, du haut de mes 13 ans, je suis fasciné par cette étrange pochette, à l'austérité si peu rock. Je suis encore jeune, passe un peu à côté et y revient 10 ans plus tard. Et là, punaise, c’est la révélation: quel disque ! Tout est parfait ici: le look tout en sobriété (c’est un euphémisme après les délires bohèmes de Too Rye Aye !) allié à une musique riche en émotions, la voix unique de Rowland et ses textes, ces passages parlés qui n’appartiennent qu’à lui. Point d’orgue: This is what she’s like : de la soul à la musique irlandaise sans oublier un passage par les Beach Boys, une odyssée de poche de 12 minutes où pas une seule n’est à jeter.
Plus je vieillis, plus j’aime ce disque teinté de nostalgie. Nul doute que dans 10 ans je l'aimerai encore et mieux. Comme un bon cru, il s’améliore avec le temps.
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