Je suis monté à bord du train St. Vincent sur le tard, à l’époque de l’album homonyme de 2014. Masseduction n’est certainement pas mon album préféré de St. Vincent, mais graphiquement c’est celui dont la pochette est la plus marquante et tout à fait adaptée pour Pixelized du jour. Des fesses, des jambes en collants fluo, une tenue léopard, un fond coloré. Je pense qu’un loser devrait pouvoir trouver cette pochette en moins de deux secondes. Si je devais recommander un disque à quelqu’un qui ne connaît pas St. Vincent, je l’inviterai à écouter l’album homonyme que je trouve parfait. Daddy’s Home est également très bien dans le genre exercice de style. Masseduction, ah ch’ais pas. Ce n’est certainement pas nul comme musique, mais c’est une esthétique qui ne me correspond pas du coup j’ai un peu du mal à dire quelques mots au sujet de cet album. Que nous dit Wikipedia ? Futuristic pop, electropop, art pop, glam rock et new wave, le tout en incorporant des éléments d’ambient rock (hein ???), de techno à saveur industrielle, de rock psychédélique, de rock électronique et de dream pop. En gros c’est le boxon et chacun y entendra ce qu’il voudra. Je lis le tracklisting et je ne vois pas une seule chanson à recommander, elles incorporent toutes des éléments désagréables qui me font refuser de les écouter séparément. Prenons let titre final, Smoking Section : je déteste la dernière minute de la chanson, avec ce piano qui joue des notes aigues. New York sonne vraiment tarte à la crème. L’interlude Dancing with a Ghost est sirupeux. Pills est d’une laideur incroyable. Mais quand on écoute tout l’album d’une traite, il se dégage tout de même une chose que je ne saurai décrire. Voilà, maintenant vous savez pourquoi je n’écris pas dans la presse musicale et ne suis qu’un modeste désanusseur de porcs (convention collective SYNTEC).
Trivia : ce n’est pas le corps de St. Vincent qui est photographié sur la pochette, il s’agit d’une certaine Carlotta Kohl.
Genre: Pop slash rock ?Top #20 de la journée |
---|