Emilíana Torrini a été comparé à Björk en raison de ses origines islandaises + le fait que son album précédent Love in the Time of Science (1999) est vaguement électronique + la présence du batteur des Sugarcubes sur cet album. Voilà, c’est vraiment paresseux comme paresseux mais je crois me souvenir d'une époque où TV on the Radio a parfois été rapproché de Massive Attack (*gros soupir*).
Fisherman’s Woman est un album folk a priori austère, ainsi que sa pochette peut le laisser supposer. On y entend de la guitare acoustique, quelques notes de piano, parfois de la guitare électrique réverbérée. La musique résolument mélancolique évoque la perte, un terrible malheur est à l'origine de cet album, mais plutôt que de s’épancher dans quelque chose de misérable, les chansons portées par la voix si expressive de Torrini sont plutôt… réconfortantes. Les chansons sont douces et parfois (presque) légères, comme les singles Sunnyroad et Heartstopper (le clip de Sunnyroad est extrêmement triste, cela dit). Nothing Brings Me Down, Sunnyroad, la reprise Next Time Around (Sandy Denny) et Thinking Out Loud sont les highlights d’un album qui se découvre au fil des écoutes.
Genre: FolkTop #20 de la journée |
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